| Perlle | | Membre | | 531 messages postés |
|  Posté le 27-03-2004 à 09:35:08   
| 06.12.96.
Retour à Copacabana est d’accord de louer les services de la Shield pour veiller sur elle, à raison de 10’000$ par jour et par personne! En fait elle doit négocier les contrats Europe/Ligue Stellaire depuis Genève, précisons quand même que cette représentation est toute récente. Pendant que nous nous occupons, Max et moi-même, nous apprenons qu’un avocat du nom de John Williams, sévissant au Bareau de Copacabana et représentant des investisseurs privés, serait venu nous demander de laisser tomber ce mandat. Silvano, dans toute sa splendeur miaoutesque, lui a gentiment indiqué la porte, en argant le fait qu’un contrat déjà signé n’est plus regénociable pour la Shield, précisant que la somme ridicule proposée par ses investisseurs ne peut payer le prix de la rupture déontologique.
Après quelques moulures avanturesques qui m’échappent, je manque de me faire capturer par un certain Saurhian Kral’Wazir’r, qui aurait été l’ancien amant/compagnon d’Alya. L’extraction, après l’enlèvement de Soledad & Randir, me semble beaucoup trop facile, car vu l’aisance avec laquelle Saurhian c’est “amusé” –et je pèse ce mot en connaisseur– avec nous j’en suis plus qu’inquiet!!!
Enfin, après ce petit problème, nous décidons quand même de partir pour Genève. Nous arrivons sans problème et je me retrouve, avec Max, dans un hôtel, alors que le reste du Team ainsi qu’Alya, logent directement dans l’Ambassade Eyldarin, enfin la construction qui est nommée comme cela. Après vérifications de bases, nous aprenons que Saurhian est probablement à Bâle, ce qui nous semble étrange et nous met immédiatement sur nos gardes, car de Bâle à Genève il y a peu de kilomètres… Au fait j’allais oublier, les chambres qui avaient été retenues à notre intention à l’Hôtel Intercontinental ont explosées et l’attentat, à l’heure ou je tape ces quelques lignes, n’a toujours pas été revendiqué! Je mentionne encore le poids des micros trouvés dans les murs de l’ambassade, me refusant à les compter. La dernière trouvaille de Silvano, sauf erreur, est de déguiser Randir en Alya et pas inversément, ce qui se comprend.
20.12.96. - Le 22 janvier 2294
Je décide, avec Soledad, de visiter quelques heures avant la salle de conférences, nous sommes alors dans la matinée du 21 janvier 2294. Je ne peux que remarquer le sévérité des différents contrôles, malgré quelques lacunes, mais je ne peux faire de remarques, je crains que les gardes deviennent susceptibles, donc administratifs, donc en deux mots: Chiants & Pénibles, quoi que le mot Silvano pourrait peut-être résumer la situation à lui seul… La journée se déroule bien et arrive la soirée, que je édcide d’égayer en commandant un fastueux repas et faisant un service à la “Nestor”.
C’est quelques heures après que nous remarquons une progression des plus étrange dans l’ambassade de la Fédération des Hautes Terres, située juste en face de la notre. Quelques flash explosifs, des hommes avec des masques à gaz et plutôt vêtus “commandos” que jardiniers, commencent à progresser vers notre position. Je monte immédiatement au premier pour m’équiper de mon Panzerfaust et de mon Automag. Alors que je scrute, à l’extérieur, la progression de nos adversaires à travers ma lunette de visée numérique, j’entend un léger bruit derrière moi. D’un bond d’un seul je me relève, pointe mon lance-grenade dans la direction suposée et remarque deux formes sombres. J’encaisse un “zapzap-dodo” et avant de m’écrouler j’ai le temps de tirer une grenade explosive entre mes deux agresseurs. Flash-souffle-plâtre-chute-pays des songes.
Je reprend conscience, m’époussète et tente d’analyser la situation qui n’est pas rose du tout. J’ai le temps de remarquer deux formes noires en porter une troisième, avant de sauter sur le sol. Mon écouteur me semble nase. Bon sang! L’explosion m’a quelque peu étourdi les pavillons auditifs. Je vérifie avec mes doigts. Pas de sang. C’est l’essentiel. La prochaine fois je mettrais mon casque militaire. Je monte sur ma moto et les jardins des ambassades me servent de terrains de cross. Arrivé au détour d’une petite bute, je la négocie en un saut merveilleux, j’entrevois quelques formes qui courrent en tous sens, je tire au hasard et me reprend un coup de “zapzap-dodo”, avant de me recevoir dans un plan de boue. Je remonte sur ma remoto, reprend ma repoursuite pour me retrouver sur une aire d’autoroute, allongé au pays des songes, jettant un voile pudique sur la raison de ce dernier.
Soledad prend les commandes d’une voiture, sous laquelle j’avais testé le strike avec ma moto et nous voilà repartis derrière les ravisseurs d’Alya. Multiples poursuites et cascades, je séquestre de ma propre autorité un de ces “zapzap-dodo” et m’en sert sur des prisonniers, qui seront récupérés par la police, sauf un que je me fais une joie de le rendre volubile. Les ravisseurs se dirigeraient vers l’aéroport de la Blécherette, après Lausanne, pour prendre un engin volant et disparaître dans les airs. Sur ce, quelques embrouilles temporelles sévissent, vu la fatigue, les blessures légères (c’est pour faire viril) et quelques “zapzap-dodo”, voici ce dont je me souviens.
Un largage en règle par Soledad, de ma personne sur le terrain d’aviation, un tir de grenade offensive dans un véhicule à effet de sol, qui s’en est allé dans un hangar avant de tout faire exploser. Je me fais aligner par Saurhian, mais par chance pour moi il tire largement trop sur ma gauche. Une course poursuite s’engage entre lui et moi. Randir nous suit, mais je ne le saurais que plus tard.
Je me retrouve dans mon élément naturel, celui de la traque et de l’embuscade. Un scratch dans mon oreille m’indique que Randir est également dans la course. Un arbrisseau qui explose, Randir qui est touché, Saurhian ne se sert pas d’un pistolet à bouchon! Je le localise et tire, mais je ne me leurre pas, je l’ai râté lamentablement. Je porte secour à Randir, qui n’en a pas réellement besoin.
Je reprend ma traque. La course folle à travers les bois m’entraîne vers le bord d’une route ou j’entend le démarrage rapide d’un véhicule. Visée et analyse. Un homme gesticule sur le bord de la route. Résultat. Feu sur l’arrière du véhicule qui prend de la vitesse. Grenade explosive, pas de survivant. Le propriétaire de la Glof s’évanoui à l’apparition d’un diable ensanglanté et boueux, porteur d’une arme lourde et sprintant vers la carcasse en flammes. J’en extrait tant bien que mal le corps carbonisé. J’ose espérer que c’est bien Kral’Wazir’r qui est couché devant mes pieds.
Quelques minutes plus tard, c’est la Brigade Territoriale qui me libère des griffes de la police officielle. Une fois remis de mes émotions et des interminables interrogatoires, nous pouvons regagner des chambres décentes pour nous y reposer. Inutile de préciser que la réunion est reportée de 72 heures, soit au 25 janvier 2294. J’apprendrais dans les heures qui suivent que Saurhian Kral’Wazir’r exerçait la profession de “Régulateur”, vu combien cela rapporte, j’aimerais qu’il ne soit pas clôné!
TBC...
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