| Perlle | | Membre | | 531 messages postés |
|  Posté le 13-03-2004 à 12:50:14   
| 25.10.96. - Le 10 novembre 2293
Les infirmières sont vraiment charmantes et d’une prévenance hors du commun. Je me rétablis au fil des heures et décide de déambuler dans les couloirs de cet hôpital afin de fureter sur d’éventuelles trouvailles qui pourraient m'intéresser. Armé d’un stéthoscope, de quelques gadgets de médecin et d’une blouse blanche, je m’enfile dans un couloir et à ma grande surprise…j’y aperçois un homme vêtu d’une toge rouge (hic !).
Je me présente sous le nom de Ernesto Guevara, interne en dernière année de médecine et lui demande s’il a besoin d’un renseignement. Sa réponse est négative et je brode une question sur ma nullité des coutumes de ce pays et lui demande si c’est toujours carnaval ou si sa tenue représente un ordre quelconque.La réponse tombe cinglante, tout comme ses petits yeux cruels, m’informant qu’il fait partie d’une caste de guérisseurs-sorciers-conseillers africains (vaudou…ouh-là-là). Je regarde le nom situé sur la porte qui est derrière lui -Jérome Oumoala- et prend congé de sa personne.
Ô joie intense (Merci MJ) de trouver un terminal “open”. Je me pose devant, taxe un cristal et commence à faire quelques recherches, notamment sur la date de mon entrée aux urgences, afin de retrouver une partie de nos assaillants. Bingo : 9 arrivées, 5 morts dont 3 décapités et 4 blessés dont J. Oumoala. Les frais hospitaliers sont entièrement pris en charge par L’Association Du Quartier De Botafogo, dirigée plus précisément par La Confrérie Des Anciens De La Région De Dahomet, dont le président est un certain Sepp Wordorf, qui m’est totalement inconnu.
Je m’empresse de quitter cette place, un mauvais pressentiment de surveillance m’étreint. Marche rapide-Téléphone agence-Silvano taxi-Chercher Môa. Je trouve des toilettes, cache ma blouse et garde par devers moi mon petit attirail médical, soit le stéthoscope, une lampe-stylo, un thermomètre, un stylo avec logo de l’Hôpital Universitaire de Copacabana ainsi qu’un gling-gling pour les oreilles et le nez. Sur la terrasse je remarque rapidement le taxi avec Silvano à l’intérieur. A peine arrivé à portée d’oreille, il me fait remarquer que quelqu’un à l’air de me surveiller, déguisé en toubib. Je me retourne…”Hey Pitt Mitchell salut…attention la marche derrière !”.
Par solidarité je l’accompagne au sol (pif-paf dodo). Je m’explique avec deux agents de la Condor que mon ami El Pasa par là et que je me suis trompé sur son identité. Je regrette, je me suis trompé-désolé-hasta la vista Rapaces. Remarquons que j’’ai même droit à son nom, il s’agit de Jorge Marfado, interne en dernière année de chirurgie.
Je résume à l’intention de Silvano et de mes petits camarades de l’agence ce qui c’est passé. Tous sont surpris de savoir que j’ai réussi à pirater ces renseignements. Plus tard je décide de passer la soirée avec Soledad, car cela fait presque 8 mois que nous travaillons ensemble et je n’ai jamais pris le temps de faire plus ample connaissance avec cette charmante créature qui est déjà maquée. Elle m’emmène dans un club, The Dark Club, ou les autochtones sont bizarres, mais je ne m’étendrais pas sur ces derniers qui n’en valent pas la peine ni les touches du clavier !
Un inconnu débarque et lui offre un entretien. Je reste zen et à ma place. Il se présente sous le nom d’Endricht Philippe, mais je ne le connais pas plus et décide de lui faire confiance, vu que Soledad me dit qu’il est “safe”. En attendant je commande 3 tequilas et attend. Soledad reviendra seule un peu plus tard, indiquant que sa connaissance apréféré s’absenter discrètement. No comment.
Le 25 novembre 2293
Nous partons pour le Québec, via Los-Angeles et new Las-Vegas, pour récupérer la cholie-tuture de Soledad. La route est relativement calme et une fois arrivé, nous nous dirigeons vers Trois Rivières, destination ou se trouve le Quartier Corporatif Jean Valette, donc l’objectif nommé “Le Renard Des Neiges”, ou Fox, connaissance de Silvano “Pixel” Di Maragenda. Il semblerait que ce Fox soit rattaché à un bracelet-mouchard-explosif et qu’il ne peut donc s’évader à plus d’une certaine distance, avant d’être éparpillé aux quatre coins cardinaux, ce qui ne ferait pas l’affaire de tout le monde.
Pendant nos discussions sur la méthode d’évasion de Fox, je tente une explication “d’extraction militairement légale”, mais c’est un parterre de roses qui me tend ses épines-épique-et collegram…Bon, essayé-pas pu. Je vais avec Silvano faire un relevé de ce putain de quartier. Nous obtenons des badges de visiteurs, valable pour un jour maximum. La subtilisation du “Coyote Des Claviers” semble un peu plus difficile que prévu, surtout que nous remarquons que nous sommes suivi par un trio des plus étranges.
Après identification, il semblerait que ces charmantes personnes portent le surnom de “The Long Gunmen”, rajoutez Stupid devant et vous obtiendrez l’abréviation d’une arme connue dans la sphère et affectionnée par Silvano…
Je prend connaissance de quelques notes et dossiers qui me livrent que Fox aurait eu maille à partir avec Silvano (comment est-ce possible, un si charmant jeune homme !) et que les “S-TLG” soupçonnent “Pixel” d’être un Fils De La Foudre, tout autant que le “Renard Des Disques Durs”. Je tenterai d’éclaircir la question plus tard. C’est affreux, ils possèdent des dossiers sur tout et n’importe quoi, de plus “Phoc’Sie” travaillerait directement sous les ordres d’Amélie L’Evêque, une ex-hacker notoirement connue des services de police et du F.B.I. !!!
Un dossier retient tout particulièrement notre attention, celui de La Clinique Sainte Thérèse, ou notre prisonnier aurait fait un petit séjour tout ce qu’il y a de plus discret, car non-mentionné au plan officiel; et traité par un Docteur Tyler mort depuis un peu plus de 15 ans !
Non je ne parle pas l’eyldarin mais l’atalen. Oups…j’aurais mieux fait de me taire. Désigné-volontaire pour faire le malade. Jeune cadre dynamite, sur-stressé, ma propre société m’envoie me faire soigner (les infâmes traîtres…je négocie durement mon augmentation) pour suivre un traitement adéquat et pourquoi pas, le mystérieux n°5 qui est mentionné sur 4 dossiers, dont celui de Fox, qui ne sont répertoriés nul part dans le système informatique de l’hôpital.
Après une première tentative d’évasion ratée (de mon propre chef s’entend), je me retrouve dans un joli peignoir et je remarque rapidement que le miroir central de ma chambre dissimule une caméra. Je joue mon rôle à merveille et pendant les rares moments de solitude, je continue mes exercices mentaux, histoire de ne pas perdre la forme. C’est le Docteur Favre qui est en charge de mon dossier et “aime pas sa tronche” ! Il ne me reste plus qu’à poser le gadget de Silvano pour qu’il puisse plus facilement rentrer dans le système informatique de cet hôpital pour le moins étrange.
tbc...
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