| Perlle | | Membre | | 531 messages postés |
|  Posté le 23-02-2004 à 23:48:37   
| 30.08.96. - Le 11 octobre 2293
Enfin cette enquête est close et pas tout le monde à le sourire je dois dire. Il nous a fallu quelques jours pour mettre un plan au point, qui consistait à faire passer Randir pour un des membres de la famille qui nous a mandater pour retrouver le bouquin. Randir nous explique qu’il existe une vieille tradition eyldarin, qui consiste à mettre en demeure une personne qui vous doit quelque chose et si ladite personne ne s’exécute pas, il peut être provoqué en duel, avec toutes les conséquences que cela peut impliquer. Pour ce faire, Silvano nous obtient des invitations pour une sauterie organisée dans l’ambassade qui nous intéresse.
Soledad sera la chauffeuse de Randir, qui lui sera accompagné de deux gardes du corps syanis, Max sera son porte-parole et Silvano se fera passer pour ce qu’il est -etonof niet-, quand à moi je me fais passer pour un chroniqueur mondain, nommé Inigo Montoya. Tout le gratin mondain est là. Je m’embourbe avec une duchesse et quelques autres personnes, mais le tout est de se fondre dans la foule comme le beurre dans la poêle ou le tanin dans le vin…
Après quelques heures d’une souffrance “ouïtique”, je vois Jacob Von Aa qui reçoit Max et quelques minutes après, Von Aa fait appel à son majordome et ce dernier se précipite dans les cuisines, je décide de lui coller le train. Une première porte, je dégaine ma carte en aluminium et je la passe dans son lecteur de sécurité. Nickel ca marche et la porte s’ouvre sur une volée d’escaliers. Au bout j’ai à peine le temps de voir une autre porte qui se referme, que je fonce et mes doigts s’en souviennent encore. La vache ça fait mal. Après quelques péripéties je retrouve Silvano qui planque dans une pièce. Nous déjouons une surveillance renforcée. Prenons le livre et partons par un passage secret qui mène au golf de Sir De Maragenda Silvano…!
La Condor débarque et je pars en dessous du huit au numéro 16, avant de me faire le mur et de courir avec mes petites jambes. J’ai l’impression que je suis suivi et que Silvano a du rencontrer quelques problèmes dans le Club House. Au coin d’une rue un motard de la Condor se trouve dans une cabine téléphonique. J’en profite pour lui emprunter sa moto et surprise…je dépasse un taxi avec Silvano à son bord! Je lui ouvre la route et nous partons pour l’agence, non sans que j’aie déposé la moto avec un petit billet dedans et un coup de téléphone anonyme pour indiquer l’endroit ou elle se trouve.
Soledad nous intime l’ordre de nous rendre dans un hôtel, car Max et Randir seraient en danger. Je dois arroser Silvano pour qu’il se bouge et nous montons dans la voiture de Soledad. A un moment j’ai vraiment l’impression de remonter le temps, sa conduite sportive va nous satelliser et sous forme de pulpe nous ne pourrons plus être d’une grande utilité pour la sauvegarde de nos deux confrères. Enfin l’hôtel se dessine dans le pare-brise. Je n’y crois pas et je m’empresse de descendre avant qu’elle décide de garer son engin avec la même fougue que pour l’aller.
C’est sans surprise que nous remarquons quelques véhicules de la Légion Condor. Pas mon motard en vue, tant mieux! Pendant que l’ascenseur tarde à venir, je m’élance dans l’escalier et dans le même temps ce dernier me désarçonne et me renvoie cruellement devant les portes métalliques du lift.
Arrivés sur le toit, en compagnie de Silvano et Soledad, nous voyons quatre personnes, dont une est portée par deux d’entre elles, s’enfuir au bord du toit avec l’intention manifeste de nous fausser compagnie. Je dégaine, tire, tue et blesse. Je me fais passer une bordée par mes deux partenaires. J’ai beau expliquer que la personne qui était portée aurait pu être Max ou Randir, mais rien ne peut ramener le sourire sur ces deux visages angéliques.
Effet de ma personne et de mon entraînement militaire, je me rends compte que je dois réfréner mes réflexes. Mais sur le coup je ne voulais pas avoir sur les bras de ma conscience la disparition, momentanée ou définitive de Max ou Randir. Résultat: Je dois prendre en charge, sur ma part, les frais de justice et je dois dire que je m’en moque complètement.
Pendant le temps libre je vais m’employer à continuer mes recherches sur Suryo Kutsotake et également tenter de retrouver la trace de Murdock Stone qui, suite à de graves blessures et d’autres choses médicales, a été mis à la retraite anticipée.
21.09.96. - Le 14 octobre 2293
Nous sommes contacté par la fameuse firme Copacabana Arms Corporation, qui construit notamment la fameuse et légendaire Winchester 2030. C’est plus exactement le chef de la sécurité qui requiert nos services, car il semblerait que des caisses disparaissent quelques temps et qui réapparaissent dans un autre endroit ou il ne faudrait pas…ce qui peut poser quelques problèmes pour les responsables “gestion-stock”.
Après quelques jours d’investigations intensives, nous remarquons rapidement qu’il y a un rapport avec l’ancienne ligne de métro de Copacabana qui passe non loin des bâtiments de l’usine.
Je ne relaterais pas –par pudeur du Shield Team– les épisodes mines/poursuites/ odeurs/scotcheur, mais ceci nous a permis d’arriver à une preuve indéniable, c’est que cette firme d’armement nous mène en bateau, lorsqu’elle nous promet que son nouveau projet -celui ou nous enquêtons- s’occupe uniquement d’armes non-léthales… FOU-TAI-SES-BORDEL-DE-DIEU !!!
Enfin, nous arrêtons le sauvage qui nous a occupé, le tout aux frais de la C.A.C. faut pas déconner. Nous remarquerons après un examen plus approfondi, que la personne arrêtée, ne se révélera qu’être un petit rouage de l’Organisation qui c’est démantelée d’elle même, attendant certainement de recommencer plus tard et/ou plus loin, qui sait ?
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