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 CHRONIQUES NORATHIENNES - 18

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Perlle
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   Posté le 10-03-2004 à 13:40:56   Voir le profil de Perlle (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Perlle   

CERTAINS ECRITS SONT SUSCEPTIBLES D’HEURTER LA SENSIBILITE DES PLUS JEUNES,
PRIERE DE FAIRE ATTENTION DONC A LA LECTURE DE CETTE PARTIE.

& non ce n'est pas un titre racoleur !!!



RETROUVAILLES
« Ombre » - Bérénice, prenait ses quartiers dans l’auberge et savait qu’elle devrait encore attendre quelques heures avant que sa sœur jumelle n’arrive de son long périple. Revenir sur les lieux du crime de Bellarius était pure folie, mais elles étaient obligées de passer par là. En effet, ce stupide serviteur, avait laissé un petit cahier de ses forfaits, ce qui n’était pas grave, puisqu’il était codé. Plus grave pour les jumelles, c’est qu’il possédait un des ingrédients nécessaire pour faire revivre le « vampire noir » si il devait mourir, soit un oeil gauche d’un fœtus de dragon noir, obtenu à prix d’or par un de ses mystérieux contacts.
Si les prêtres de Marr tombaient dessus, se serait une catastrophe. La nouvelle venait de Dérénice et Bérénice aurait tant voulu l’avoir plus tôt. Elle n’y pouvait rien et ce qui était pas plus mal, c’est que les deux idiots de service se trouvaient dans la même ville. Elle tenterait, avec l’aide de sa sœur, de les éliminer et dans le même mouvement elle pourrait récupérer le cœur de cet imbécile chanteur. L’on toqua à la porte et Bérénice alla ouvrir.

- Dérénice, ma chère, quel plaisir de te voir.
- Plaisir partagé mon amour. Cela fait si longtemps que je n’ai point senti ton corps contre le mien.
- Plus tard, plus tard nous folâtrerons. Pour l’instant c’est l’œil gauche qui est important.
- C’est dommage, j’avais acheté des dessous exprès comme tu les aimes et j’ai aussi un nouveau parfum qui vient tout droit de Neriak. Il s’appelle « Douceur Tombale ». Nous en profiterons ce soir.
- Oui mon amour. Ce soir sera notre nuit de retrouvailles et nous festoierons jusqu’à ce que nos corps s’endorment d’eux-mêmes.
- Tu as raison et la mauvaise nouvelle est que je ne sais pas où il se trouve, mais la bonne c’est qu’il n’est pas dans la maison de Bellarius. J’en suis persuadée. Par contre un autre mauvais nouvelle, c’est que dans son petit carnet serait noté nos véritables identités…
- Tu plaisantes soeurette ?
- Malheureusement non. C’est pour cela que nous devons faire front ensemble et j’ai aussi quelques nouvelles capacités magiques.
- Félicitations !!! Alors que désires-tu faire ?
- D’abord un bon bain avec toi, ensuite il faudra changer de tenue vestimentaire et porter celles qui sont dans mon sac. Ensuite direction maison de Bellarius demain matin à l’aube.
- Tenues ?
- Tu verras Bérénice chérie, je suis certaine que la tenue de milicien de Marr sera seyante pour ce si joli corps qui est le tient.
- Tu plaisantes ?! Si on se fait attraper, ont sera mortes !!!
- Non, du tout. Les miliciens sont des volontaires et j’ai aussi un petit tour dans mon sac. Tient voici une boucle d’oreille pour toi, avec cinq illusions « érudites » et j’en ai une similaire avec cinq illusions « mâlement nanesques » ; de plus à l’aube nous serons guère inquiétées. Qu’en penses-tu ?
- Génial, tu es géniale. Je vais commander le bain…
- D’abord allons nous restaurer et ensuite bain-câlins ?
- D’accord. Et si…
- Et si quoi ?
- Et si nous faisions livrer le repas dans notre chambre ?
- Je me demande laquelle des deux est la plus perverse ?

Le repas, copieux comme il se doit, fut livré en chambre par le cuisinier en personne – un humain. Comme son charme était difficilement résistible, les deux sœurs lui firent comprendre qu’après son service il pourrait, si cela le chantait, revenir dans la chambre pour masser les deux demoiselles. Son regard donna une muette réponse consentante et les deux sœurs surent qu’elles passeraient un agréable moment entre filles d’abord et ensuite avec un homme.
Bérénice se glissa dans le bain tiède et la mousse recouvrit son corps qui était plus féminin que celui de sa sœur. Ses seins flottaient à la surface et ses mamelons, durs, pointaient juste à travers la mousse. Elle savait que Dérénice en raffolait et qu’elle ne résisterait pas bien longtemps à cette tentation ainsi offerte.
Alors que Bérénice commençait à s’assoupir, chaleur de son corps et tiédeur du bain, elle senti une langue jouer avec son mamelon gauche, tandis qu’une main inquisitrice se dirigeait vers son bas-ventre, dont les jambes étaient déjà écartées, afin de faciliter le chemin. La bouche de Dérénice était diabolique est elle se posa sur celle de sa sœur en un baiser passionné.
De ses deux mains, Bérénice se redressa dans la baignoire et elle se colla contre Dérénice. Cette dernière avait une petite poitrine arrogante, qui pouvait la faire passer pour un garçon et surtout ce qui affolait Bérénice, c’était les abdominaux, ainsi que les petites fesses fermes de sa sœur et des cuisses musclées. Le tout imberbe. Dérénice avec la phobie des poils, sauf de ceux situés sur sa tête. Pour elle la perfection devait être lisse et douce.
Lorsque Bérénice souleva sa sœur, cette dernière gémit et le bain se transforma en jeux d’eaux et la première passe amoureuse leur fit presque oublier leur invité de « minuit ».
Bérénice sorti du bain et s’enroula juste la taille dans une serviette, tandis que Dérénice restait cachée sous la mousse à la senteur vanille. Elle ouvrit la porte et le cuisinier fut agréablement surpris. Lorsqu’elle l’embrassa fougueusement sur la bouche, il entra, fier de lui et se déshabilla rapidement. La serviette de Bérénice tomba au sol quand il la souleva pour la porter sur le lit, poussant plus loin ses investigations sur cette femelle qui lui tombait du ciel. Cela tombait bien, les ampoules aux mains n’étaient pas agréables pour travailler.
Les caresses se succédaient aux baisers, amenant d’acrobatiques étreintes dont les gémissements satisfaisaient Bérénice et son amant d’un soir. Alors que ce dernier, ahanant, était derrière elle et qu’elle feulait sous ses coups toujours plus rapides et poussés, Dérénice décida de sortir de sa cachette, sans prendre le temps de s’essuyer et elle passa ses mains autour des hanches du complice masculin de cette soirée. Ce dernier, au premier abord surpris, se laissa faire quand Dérénice commença à l’embrasser et à le caresser, le menant ainsi plus vite au plaisir ultime, au grand désespoir de Bérénice.
Fatigué de temps de fougue, le cuisinier s’endormi rapidement sur le côté du lit, alors que Dérénice entrepris une caresse subtile sur le bas-ventre de sa sœur.

- Alors mon amour, il n’a rien dit pour ton visage ?
- Non, rien… mmm… et cela m’a fait plaisir… mmm… ma tendre aimée.
- Alors que préfères-tu, mon agilité linguale et tactile ou la violence virile ?
- Tu es… mmm… cruelllllle… mmm… C’est toi… mmm… que j’aime… mmm…

Se donnant encore mutuellement du plaisir une partie de la nuit, les deux sœurs réveillèrent le désir de leur amant d’un soir, faisant ainsi une énième ode aux plaisirs charnels. Le soleil commençait à pointer ses rayons, baignant la chambre d’une lueur d’orée, révélant le cuisinier entre les jambes de Dérénice, cette dernière se retenant de crier son plaisir trop fort, de peur d’éveiller les voisins de chambre. Elle le maintenait fermement entre ses cuisses musclées, imposant ainsi son rythme à celui de son amant. Alors qu’elle le sentait proche de la jouissance, elle ralenti pour faire durer le plaisir. Lorsqu’elle vit Bérénice arriver derrière lui, elle accéléra tout en simulant doucement son plaisir, alors qu’elle incantait, en même temps que sa sœur, le terrible sort « healing touch ». Au moment ou le cuisinier cria son plaisir, qui fut de courte durée, les deux sœurs terminèrent leurs incantations et il mourut sans comprendre ce qui lui arrivait, baigné par son plaisir.

- Nous allons devoir nous en débarasser mon amour.
- Sans problème. Le soleil se lève. Sortons sur nos chevaux et allons à la sortie de la ville. La nature fera le reste. Revenons pour le repas de midi et qui sait, peut-être que nous pourrons encore profiter de notre couche.
- Tu es vraiment insatiable.

Les deux sœurs s’habillèrent rapidement, roulèrent le cadavre dans une couverture et avec une discrétion exceptionnelle, se dirigèrent vers l’arrière de l’auberge, sellant les chevaux et sortant alors que la garde nocturne n’était pas encore relevée.



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Perlle

Barok
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