| Perlle | | Membre | | 531 messages postés |
|  Posté le 18-02-2004 à 18:31:58   
| 20.04.96. - Le 20 avril 2293
Après discussion avec Sigmund, je lui promet de m’occuper de la pose d’une antenne au sommet du col pour que cette communauté puisse avoir une meilleure portée avec leur cb. Je me demande si les paysans chez qui j’étais pensent que je reviendrai un jour ou si je suis prisonnier et/ou mort. Je pense que c’est plutôt la seconde fourchette de possibilités. Nobody’s perfect, no ?!?
C’est dans l’après-midi qu’arrive plusieurs personnes qui devraient être les propriétaires de ces murs. En effet après discussion avec Alberto Païs, Sigmund me demande de venir et je suis présenté à la propriétaire officielle, à savoir Soledad Estevez et ses amis Max, Silvano et Randir, qui me souhaitent la bienvenue et me prie de les suivre pour que nous puissions discuter de ma venue, ainsi que de l’avenir, ce que je ne peux refuser isnt’it.
Tout en discutant avec eux j’apprend que Soledad est l’héritière de ce complexe mobilier et qu’elle a accepté que les indiens se posent quelques temps, en échange d’un léger entretien et d’une surveillance que je qualifierais de tout aussi légère…il ne faut pas que j’oublie que Soledad a manqué de se faire tuer pour ces quelques murs, dans un sombre et bizarre complot familial, dont je n’entrerais pas dans les détails. Il se passe environ 6 mois, dont le profit revient à la communauté en ce qui concerne mon travail pour quelques améliorations, sans oublier quelques passes d’humour entre Lyss et moi. Je me fais également engager dans la société de protection de Soledad, à savoir la Shield Security.
12.07.96. - Le 11 septembre 2293
Étrange ce Silvano qui semble se jouer de tout et de rien avec son PdA qui ne semble jamais le quitter, même quand il dort, enfin je suis militaire de formation, donc je préfère laisser le bla-bla électronique à ceux et ceusses qui savent s’en servir. Je remarque également que ce dernier à l’air d’avoir horreur de l’eau. Je constate également qu’il me semble un tantinet spécial. Enfin j’ai de la peine à le cerner parce que je fait des rêves avec lui, des chats et autres éléments plus ou moins indirects le concernant.
Le pire c’est que je décide, dans une petite paranoïa personnelle, de prendre des notes sur ce qui se passe entre lui et moi, mais au comble de mon inquiétude je remarque, avec stupéfaction et inquiétude, que je n’ai aucun souvenir de ce qui c’est passé la veille ! Je décide d’en parler avec Soledad et Randir, qui m’indiquent qu’ils ont les mêmes problèmes et qu’ils cherchent toujours, autrement dit “enjoy the club”. Je décide de reprendre ma gymnastique cérébrale militaire, acquise pendant ces quelques années ou nous craignions d’être attaqué par des psys, histoire de réduire les dégâts, mais je n’en ai jamais rencontré !
Le lendemain nous partons dans le “blinding-car” de Soledad en direction de Copacabana, car il semblerait que le Silvano aurait besoin de rejoindre sa famille, pour d’obscures raisons internes. Sur notre trajet nous remarquons assez rapidement que nous sommes suivi par une voiture noire. A notre première halte dans un patelin quelconque, je constate, avec Max, que deux personnes assez costauds, en costards noirs, descendent juste dans un hôtel en face du notre. Pas de doute ce sont certainement deux flics, mais pourquoi ils en ont après nous ? Après quelques recherches, je pense plutôt à des militaires, car ils en ont l’équipement que des flics ne pourraient avoir, de plus, les noms d’hôtel John Doe et John Smith ne peuvent que ressembler à la légèreté “made in army”. Sans trop de contrainte nous reprenons notre route pour nous rendre compte qu’il n’y a pas qu’une voiture noire, mais trois, ainsi qu’un Kenworth qui nous collent le train.
Randir est au volant, je discute avec Max, tandis que Randir et Silvano surveillent par l’arrière du véhicule nos poursuivants. Soudain Soledad nous signale qu’un véhicule est en approche rapide par l’arrière et qu’il doit certainement s’agir d’un hélicoptère. Là tout va se dérouler très vite. Une attaque effectuée par la bande d’arrêt d’urgence avec une des voitures noires, alors que l’hélicoptère se rapproche très rapidement sur le scop radar. Le Kenworth se rapproche comme il le peut, mais heureusement pour nous le flot constant de véhicules ne peut lui permettre de se rapprocher plus. Pendant que Silvano va jouer les filles de l’air, je déplie ma tente et la jette sur le pare-brise de l’attaquante. Heureusement pour nous car par l’une des meurtrières de ce véhicule le chaleureux canon d’un lance-roquettes montrait son noir sourire avec, au fond de sa gueule, sa détonatrice glotte rouge.
Pendant que je m’évertue à tenir debout dans ce “blinding-van”, Soledad slalome pour échapper à nos poursuivants. Silvano localise rapidement un trajet routier qui n’existe pas sur les cartes officielles, il s’agirait de New Las-Vegas qui serait encore en chantier pour des raisons que je ne connais pas. En tout cas ces murs protecteurs sont les bienvenus, car il me semble que nous sommes poursuivis par un régiment de personnes qui nous veulent pour trophée…difficile de savoir si c’est mort ou vif.
Nous réfugiant dans un bâtiment, tout ce dont je me souviens et dans le désordre vu la précipitation des événements, c’est qu’une personne dans notre groupe, serait un génotype highlander expérimental, modèle “K”. Nous voilà bien avancés, car nous ne savons pas comment le reconnaître, mais mes soupçons portent largement sur Silvano, mais rien n’est moins sur, car il me soupçonne aussi, ce qui est légitime. Les conducteurs du Kenworth, sont les Époux Charmoux, qui travaillent pour la Confédération Européenne et ils sont chargés de nous protéger ! De plus un certain Murdock Stone, travaillant pour la section “Y” du F.B.I. est très intéressé par les hommes vêtus tout de noir qui sont à nos trousses. Je rajouterai, pour faire monter la mayonnaise, qu’après avoir interrogé un des ces hommes en noir, que nous devions être livré à Fort Brown / Nevada le plus rapidement possible. De plus Stone soupçonne qu’une des agences du F.B.I., à savoir la N.S.A. ne serait aucunement étrangère à ceci, ses soupçons porteraient également sur l’I.S.A. (ex cia), mais lorsqu’il consulte son PdA rien ne serait officiel et aucune unité ne devrait se trouver sur ce site ! Nous voilà dans de beaux draps. Le cornichon sur le sommet du thon à la mayonnaise est sans nul doute Suryo Kutsotake, qui me rappelle quelqu’un lors de la nuit du 31 décembre qui m’a coûté la prison.
Vêtu d’une armure et d’un pulsar karlan au bout de son harnachement protégeant sa main droite, il est tué par Max d’un coup de stlg. Triste fin, surtout que je voulais l’interroger et que lui, donc Kutsotake voulait me mettre la patate dans un combat d’arts martiaux à la loyale, quoi que je soupçonnasse fort qu’il fusse un psy. Enfin, une sorte d’équipe de sauvetage arrivant de je ne sais où nous tire de là. Il semblerait qu’elle veille sur Silvano. Enfin; c’est reposé que je pose mes chaussures sur le bitume de Copacabana.
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