| Perlle | | Membre | | 531 messages postés |
|  Posté le 16-02-2004 à 18:08:48   
| 15.04.96. - Le 15 avril 2293
Alors que je me promenais le long d’une route à pied, mon dernier job m’ayant obligé de rendre la moto à la banque, je décide, selon la carte topographique de l’endroit, de me rendre en direction de cette ferme, ce qui devrait faire encore quelques heures de marche, juste arriver pour la tombée de la nuit. Je sui relativement bien accueilli, surtout après avoir décliné mon identité et mon métier, qui aujourd’hui était chasseur de primes. Les paysans ont l’air terrorisé par les étrangers dans ce coin. Je travaille quelques jours pour eux, en échange de la nourriture et d’une couche dans la grange. Un matin le “paternel” me demande si je peux me rendre dans cette gorge et identifier les personnes qui y vivent, sans oublier les intentions, car il semblerait qu’une bande de motards sévit dans la région et ils ne sont pas spécialement rassurés. Je m’exécute et prend mes affaires, précisant que je serais de retour quand je reviendrai, car nul n’est certain du futur qui arrive un peu plus chaque minute qui s’égrène dans le grand sablier temporel.
Quelques heures de marche dans la forêt, ce qui est agréable de voir qu’il existe encore des espaces verts & boisés ! Au détour d’un conifère, je sens nettement mes réflexes militaires qui reprennent le dessus de ma personne. Je me fige et je peux largement apercevoir une sentinelle qui monte la garde, enfin ce qui serait une garde si elle était un peu plus attentive. Je décide de la contourner et je commence à entrevoir une grande propriété, enfin ce qu’il en reste, quelques tentes indiennes, d’autres sentinelles et un petit muret de pierres. J’arrive sans encombre jusqu’au pied de ce dernier. J’écoute une discussion entre trois personnes, qui m’ont pas l’air franchement hostiles. Je décide de jouer le tout pour le tout, mais avant je prépare mon arme. Je saute agilement par dessus ledit muret, les mains bien éloignées de mon holster et j’attend la réaction. Elle arrive sous un air très étonné de la part des 3 antagonistes, qui me regardent et me font signe de venir vers eux, tout en levant les mains, ce que je fais sans discuter. Mon indien est inexistant et je ne peux comprendre ce qu’ils désirent, si ce n’est mon armement, que je donne sans discuter, cela met toujours en confiance l’adversaire quand la conduite est “moutonnesque”. L’on me présente à un certain Sigmund, qui me demande comment je suis arrivé jusqu’ici. Ma réponse ne lui plaît guère, mais c’est vrai que les sentinelles sont de vraies passoires patentées…, ensuite vient Alberto Païs, qui semble être le lieutenant de Sigmund, les deux étant très militarisé dans leur comportement.
Quelques jours s’écoulent et l’on me présente diverses personnes (cf feuille de personnage). Les indiens ainsi que les “autochtones” sont d’accord que je reste, mais en contrepartie je dois mettre la main à la pâte, ce que je ne refuse pas et je me fais immédiatement un ami en la personne de Lyss, qui est un Rowan mécano et qui ne veut pas comprendre la plaisanterie faite, mais je crois qu’il a compris qu’il ne fallait pas me taquiner inutilement et que je suis également un joueur un peu plaisantin sur les bords.
Comme mon travail semble faire plaisir à la communauté, un soir 5-Lances vient vers moi pour me demander si je ne voudrais pas faire une reconnaissance avec lui, ce qui me semble être plus un test pour savoir ce que je vaux vraiment, alors j’accepte. Le principe est de se rendre pour faire un relevé de présence et d’hostilité sur un groupe de motards qui se trouve à quelques dizaines de kilomètres d’ici. Nous partons et dans le feu de la préparation de cette sortie, je me permets de conduire la moto de 5-Lances, qui au départ montre un peu de réticence, je lui montre rapidement que je sais maîtriser ce genre d’engin facilement, quoi que celui-ci est un tantinet “monté-perso” si tu vois ce que je veux dire. Nous roulons le temps d’arriver sur un surplomb et nous nous rendons compte assez vite que c’est un groupe de fêtards, qui a l’air de faire équipe avec un autre groupe de vieux, mais ce qui arrive à me convaincre de leur dangerosité c’est leur armement qui est plus offensif-lourd que défensif. 5-Lances repart avec le prisonnier que nous avons fait sur sa moto, pendant que je lui promets que j’arriverai à rentrer au camp à pied sans trop de bobos, du moins je le pense, car la région ne m’est pas tellement connue et de plus elle est montagneuse, mais si j’arrive à faire ce tour de force, cela montrera à mes régisseurs que je suis capable de m’en sortir seul.
Après une légère inquiétude et trois petits tours en rond, je réussi à repasser les sentinelles aussi facilement que la première fois, ce qui ne sera pas pour plaire à Sigmund, mais chacun son job. Je crois que je vais prendre en mains ce petit problème dans les jours qui suivent, faute d’occupation. Lorsque je me présente devant la tente de 5-Lances, ce dernier est content de me revoir et informe vite le camp que j’ai réussi, me donnant aussi une partie des lauriers de la réussite de notre mission, quoi que je tente, vainement il faut dire, de lui en retourner la plus grande partie car c’est mon job de faire de la reconnaissance-action. Ce qui me fait plaisir c’est qu’il passe sous silence l’autre prisonnier que j’ai froidement tué, car je n’ai pas pour habitude de m’alourdir plus qu’il ne faut quand je me replie pour rentrer et j’en profite pour l’en remercier entre 4 yeux.
To Be Continued...
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