| Perlle | | Membre | | 531 messages postés |
|  Posté le 21-01-2004 à 11:58:46   
| LE REVEIL
Ce que j’ai mal à la tête, il fait froid et j’ai le cul dans l’eau !!! Une très désagréable sensation de fer provient de mes chevilles et poignets. J’ai pas souvenir d’avoir de porté de verroteries décoratives à ces endroits. J’ai mal de partout. J’ouvre péniblement les yeux et pas de doute, je suis enfermé contre ma volonté, ça c’est un fait, mais où !!!
Je savais que ce rendez-vous était probablement un traquenard, mais comment aurais-je pu récolter les informations nécessaires pour accomplir ma promesse envers mon vieil ami et mentor lâchement assassiné.
Uniquement vêtu d’un pagne, je suis bel et bien enchaîné dans un cul-de-basse-fosse, avec pour seule compagne, la vermine grouillante dans ma paillasse. Enchaîné, moi !!! Alors que mon peuple est libre et fier !!! Je ne peux que m’en vouloir de ne pas avoir pris en considération cette petite voix intérieure qui me hurlait « n’y vas pas, c’est une piège !!! », maintenant je paie, mais je compte bien sortir d’ici rapidement et continuer ce que j’ai commencé.
LE DEPART
Nuit. Pluie. Brouillard. Toutes les conditions sont remplies pour que je puisse m’absenter le plus discrètement possible. Ma missive explicative est posée sur la table et j’espère que Imasan ne m’en voudras pas, mais j’ai une promesse à tenir et je pense que je suis prêt à l’accomplir.
Je revêt mon armure, prend mon sac à dos ainsi et ma besace, ainsi que mon courage pour partir. J’adore ma cité natale et je compte bien y revenir. Ma chambre est payée pour une année, mais si mon logeur décide de la relouer, je ne peux lui en vouloir et de toute façon je sais que je ne laisse rien derrière moi auquel je pourrais tenir. Le strict minimum se trouve avec moi et ce que je ne peux emporter, je n’y tiens pas.
Je saute du petit balcon de ma chambre pour atterrir sur le toit de l’échoppe de Qualia et je descends a terre, tentant de ne pas effrayer les chevaux. La garde a été renforcée, mais je ne sais pas pourquoi. Pour autant que je sache, pas d’hostilité à notre égard, sauf de la part de quelques inconscients qui seraient désireux de mourir de nos mains.
La place du palais est déserte. Avec cette grosse pluie les gardes restent à l’abri et je peux la traverser sans me faire repérer, ombres parmi les ombres, je traverse le second quartier du premier cercle et je vois enfin le pont, que je traverse tout aussi discrètement, avant de m’enfoncer dans le couloir qui va me mener à la sortie, partie la plus délicate à négocier. En effet, je suis peu désireux que l’on sache que je suis parti ce jour, la discrétion est une phase importante pour l’objectif que je me suis fixé. Plus j’aurais d’avance, moins l’on aura de chance de trouver la direction que j’ai prise.
Je me repose quelques minutes, à l’appoint d’une corniche, non pas pour reprendre mon souffle, mais repenser à mon passage. La garde normale n’est plus présente à l’entrée… C’est la garde royale qui s’y trouve !!! Cela veut dire que mon Roi est à l’extérieur et qu’il désire certainement rester seul afin de s’entretenir avec un quelconque invité de marque. En effet, l’extérieur est toujours plus discret que l’intérieur. Ceci n’arrange point mes plans, mais je dois absolument partir maintenant, pas question de différer. Si je me fais attraper, ce sera la prison pour quelques heures, tout au plus pour quelques jours et cela non plus je ne peux me le permettre. Il va falloir ruser avec l’élite royale.
Je change de position et je descends sous le pont. Au passage j’emprunte une chemise qui a été mise à sécher et je la déchire en plusieurs morceaux, afin de les glisser dans les interstices de mon armure pour en diminuer le bruit, même si cette dernière, de part sa conception est plutôt discrète, je préfère prendre mes précaution. J’en profite également pour la recouvrir de boue, ainsi que mon visage et j’attends quelques minutes, au sec, que cela sèche.
Je retourne à mon premier point d’observation et là… surprise, plus de garde royale en place, mais cette bonne vieille garde habituelle. Je me fonds le plus possible dans la masse des murs, profitant de chaque recoin d’ombre qui m’est offert pour progresser. Encore quelques mètres. Je retiens mon souffle et je progresse, centimètre après centimètre. Merci… ô merci petite créature de passer par là au même moment, afin de les distraire. Je suis dehors et je marche à petites foulées rapides, parallèlement au chemin qui va me conduire à ma prochaine destination.
- Barok !!!
Mon cœur s’arrête presque de battre !!! Je me retourne et je vois Imasan , qui n’a pas l’air étonnée de me voir.
- Oui ?
- Je savais que tu partirais ce soir aussi je désirais te faire un cadeau pour t’aider à tenir ta promesse, que je sais noble. Prend mon « thunderous drums of karana » va et ne te retourne pas.
- Merci Imasan de votre compréhension, je reviendrais vainqueur ou je ne reviendrais pas.
- Je sais et je connais ta détermination, mais sache une chose Barok, son père a été mon mentor. Part maintenant, je ne t’ai fait perdre que trop de temps.
Note :
J'esseyerais d'être régulier et de tenir une insertion par semaine, car j'ai perdu une partie de mon texte suite à un transfert foireux  , donc je dois un peu repondre pour colmater les mancos.
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